Question
Les questions que vous vous posez !
Pathologie désordre et non conformité
Les causes possibles :
Défaut de ramonage ou ramonage non effectué dans les règles de l’Art : encrassement du conduit par accumulation de suie sous forme de bistre et de calcin.
Dysfonctionnement du générateur.
Surcharge en combustible du générateur.
Bois sec
Le bois vert brûle en encrassant le foyer et le conduit. Son rendement est très faible et sa combustion produit des émissions polluantes et nocives. Il est impératif de le stocker afin de le faire sécher pour obtenir un meilleur rendement.
Il faut faire très attention à ne pas brûler des bois ayant fait l’objet de traitements (vernis, peinture, fongicides, insecticides, etc.). Leur combustion provoquerait des émissions toxiques et un possible endommagement pour votre conduit. Les dégâts ne pourraient être pris en compte par l’assurance.
Classement Taux d’humidité Utilisation et stockage
Bois sec Inférieur à 20 % Prêt à l’emploi
Bois mi sec Taux entre 20 et 35 % Stockage en abri ventilé de 6 mois à 1 an
Bois vert Taux supérieur à 35 % Stockage en abri ventilé 1 an minimum
Remarque : les buches compressées sont annoncées par les fabricants à moins de 10 % de taux d’humidité. Elles sont impérativement à stocker dans un endroit sec.
– Les bois secs sont des bois dont l’humidité est inférieure à 20%, et qui sont donc directement prêt à l’emploi, c’est là qu’il offrira le meilleur rendement calorifique.
– Les bois mi-secs correspondent à des bois dont l’humidité est comprise entre 20% et 35%, et qui nécessitent un stockage « court »
du consommateur avant emploi (6 mois à 1 an sous abri ventilé).
– Les bois verts correspondent à des bois dont l’humidité est supérieure à 35%, et qui nécessitent un stockage « long » du consommateur avant emploi (1 an minimum sous abri ventilé). Ce sont des bois qui ont été fraîchement coupés.
Le fait que l’écorce se détache de la bûche est normal. Lorsque le bois sèche, celle-ci a tendance à se décoller, ce qui est accentué par la manutention. Ces écorces peuvent être utilisées avantageusement comme allume-feu.
Une expression dit « quand deux buches entrechoquées sonnent « sec », c’est que le bois est sec » , faites l’expérience !
Ne prenez pas votre cheminée pour un incinérateur, faites contrôler annuellement votre installation.
Ne bouchez pas les aérations basses utiles au bon fonctionnement des appareils à gaz (risque de monoxyde de carbone). Veillez rigoureusement à garder les bonnes distances au feu (matériaux de construction, de décoration et meubles)
Ne faites appel qu’à des professionnels que ce soit pour l’entretien ou pour une installation. Suite à un problème survenu à Courchevel, un ramoneur de la Confédération rappelle l’importance après nettoyage de l’âtre, de ne pas mettre les cendres et les braises actives n’importe où, car elles couvent et restent dangereuses très longtemps. Un feu peu aussi se déclencher sur des balcons, des terrasses et réduire l’habitation (chalets, bâtiments…) en cendres.
Ne mettez pas vos cendres dans des cartons ou des sacs en plastique.
Le bon conseil : un sceau en ferraille et beaucoup de vigilance !
Intoxication au monoxyde de carbone
Gaz inodore, incolore et inflammable, le monoxyde de carbone CO se forme lors de la combustion incomplète de matières organiques (gaz, charbon, fioul ou bois, carburants).
– Le CO participe aux mécanismes de formation de l’ozone troposphérique. Dans l’atmosphère, il se transforme en dioxyde de carbone CO2 et contribue à l’effet de serre.
– Effets sur la santé humaine : le monoxyde de carbone a un effet toxique à partir d’une concentration en volume inférieure à 0.1%, en exposition prolongée. Le CO se fixe sur l’hémoglobine pour former une molécule stable, la carboxyhémoglobine. L’hémoglobine s’associe préférentiellement avec le CO plutôt qu’avec l’oxygène, et cette fixation est irréversible. Pour une concentration de 800 ppm de CO dans l’air, 50% de l’hémoglobine se bloque sous forme de carboxyhémoglobine. Il en résulte une diminution de l’oxygénation cellulaire, nocive en particulier pour le système nerveux central. Le CO est responsable de 300 à 400 décès par an en France, en milieux clos, et de plus de 5000 hospitalisations.
Les causes en sont :
– le manque d’aération dans des locaux chauffés par une combustion,
– le mauvais réglage des appareils entretenant une combustion,
– l’obstruction du conduit de cheminée, provoquant le refoulement des gaz brûlés,
– la mauvaise conception de certaines cheminées, empêchant l’évacuation des gaz brûlés.
Vacuité des conduits de fumée
L’utilité du contrôle de la vacuité d’un conduit de fumée n’est pas à démontrer. L’essai de vacuité d’un conduit peut s’effectuer de différentes manières :
- de visu
- avec caméra
- avec hérisson
- avec une cartouche fumigène.
Le contrôle de la vacuité d’un conduit de fumée d’une cheminée peut être fait seul ou en même temps qu’un ramonage
Qu’est-ce qu’un sapiteur ?
Lorsqu’un expert missionné par un juge pense qu’il est à la limite de ses qualifications, il peut faire appel à une personne compétente nommée dans certaines juridictions sapiteur. Le sapiteur est la personne qui sait. Par extension, un sapiteur est un expert ou un technicien spécialisé dans un domaine précis.
A quoi sert l’expert d’assurance?
>L’expert peut intervenir dans le cadre des sinistres liés à n’importe quel produit : assurance logement, auto, moto, etc.
L’expert a pour rôle de dresser un rapport afin de décrire le sinistre en détail : quels sont les biens sinistrés, comment s’est produit le sinistre, quels sont les dommages subis par les assurés.
Le rapport fait également état des chiffres relatifs au sinistre : quel coût pour ce sinistre, quelle vétusté des biens endommagés, etc.
Le rapport de l’expert établit également les modalités de remise en état des biens touchés par le sinistre.
C’est avec ce document et le contrat d’assurance que l’assureur détermine le montant de l’indemnisation.
Dans le cadre d’une assurance auto ou d’un contrat dommage ouvrage, le rapport d’expertise doit obligatoirement être remis à l’assuré. Pour les autres contrats d’assurance, il faut que l’assuré en fasse la demande.
A quoi sert l’expert technique en ramonage et fumisterie
Il peut intervenir pour le client, une compagnie d’assurance, un cabinet d’expertise, une agence immobilière et consiste à contrôler la totalité de la partie technique (du conduit de fumée et du tuyau de raccordement), sur tout son parcours.
Au préalable à un diagnostic (ou une expertise), il est impératif de procéder au ramonage, pour avoir un conduit propre.
Que veut dire calorifère?
Appareil producteur d’air chaud, à circulation naturelle qui comprend une chambre de combustion, un échangeur et une chambre de distribution de chaleur.
Qu’est ce que le goudron?
Plusieurs problèmes peuvent être la cause du dépôt de goudron dans le conduit de cheminée :
- La qualité du bois : trop humide par exemple
- La qualité du tirage, qui dépend du diamètre et du type de conduit
- L’amenée d’air insuffisante
- Le refroidissement intempestif des fumées (conduit non isolé)
- Le mode de fonctionnement de l’appareil (tirage fermé) etc.
Qu’est ce que le bistre, le bistrage?
Le bistre est formé à partir de résidus de combustion composés d’un ensemble de produits volatiles véhiculés par la vapeur d’eau suite à la condensation. C’est un liquide à forte teneur en eau, chargé de parcelles de carbone et d’huile empyreumatique qui se propage facilement et qui s’oxyde au contact de l’air.
Son odeur est humide, âcre et très désagréable. La formation du Bistre est favorisée lors du refroidissement du conduit de fumée. Ce refroidissement apparaît lorsque l’on utilise un combustible humide (l’humidité ralentissant la combustion). Le Bistre est le résultat d’une condensation lente dans les chaudières dites à basses températures. «Particules solides riches en carbone, résultant d’une combustion incomplète, en suspension dans les gaz de combustion. Leur dépôt sur les parois des conduits constitue la suie. » [définition extraite de l’Office de la langue française, 1986].
Qu’est ce que le calcin?
Le Calcin se forme à partir des goudrons et de la suie, qui se dépose sur toutes les parois des conduits dans leurs parties basses, voire dans le raccordement même des appareils. Fortement collé sur les parois des conduits de cheminées sous la forme d’un vernis noir et dur, le Calcin résiste au hérisson du ramonage et ne peut pratiquement pas s’enlever. Le Calcin brûle aux environs de 220°C et est éminemment combustible.
Qu’est ce que la suie?
La Suie se dépose dans les coudes et les élargissements, là où la vitesse est réduite. Une grande partie est rejetée dans l’environnement. Certaines particules de suie peuvent cependant s’accumuler sous la forme de moutons et s’accrocher aux parois des conduits de fumées lorsque la vitesse de combustion est faible. La suie est pratiquement incombustible. Elle est le résultat d’une part, du carbone volatil non brûlé se déposant (sous la forme de poudre) sur les parois du conduit ou sous forme d’agglomérat (goudrons et résines condensés). Et provient d’autre part, des particules non brûlées ou des particules de coke et de mâchefer provenant de la combustion et des matières inertes (cendres) que contient le combustible et qui sont entraînées par les gaz sous l’influence du tirage.
Qu’est ce que le devoir de conseil?
Le ramoneur a un devoir de conseil, il doit vérifier à minima votre installation et vous rendre compte par écrit des défauts et des risques possibles qui auraient été vus depuis le poste de travail. Par exemple, la vérification des souches et chapeaux est obligatoire lors de chaques ramonages (état, solidité, étanchéité de l’enduit… etc). Un contrôle peut se faire depuis le toit, si il est accessible en sécurité. La durée moyenne d’une intervention en maison individuelle de plein pied : ramonage contrôle nettoyage poêle ou insert d’une installation standart récente, rédaction du certificat de ramonage les explications conseils au client bien utilisée, L’intervention peut prendre de 45 minutes à 1 heure. mal conçue, obsolète, très encrassée insert difficile à démonter au niveau des déflecteurs un toit non accessible sans échelle L’intervention peut prendre de 1 h 30 à 2 heures |
Conduits de cheminée et conditions de tirage.
Les sources de problèmes:
La fonction première d’un conduit de cheminée est de créer un appel d’air alimentant la combustion et d’évacuer les émissions de gaz vers l’extérieur.
Un bon triage est essentiel pour une bonne combustion. Nous considérons habituellement qu’un bon tirage se situe à 10-20 Pa (1-2 mm).
Un bon tirage dépend d’un bon conduit:
Plus le conduit de cheminée est long, meilleur est le tirage. L’une des solutions à envisager pour améliorer le tirage est donc de rallonger le conduit. Le diamètre de ce conduit ne devrait jamais être inférieur à celui de la buse de sortie de votre appareil.
Un conduit circulaire permet en principe d’obtenir un meilleur tirage qu’un conduit carré. La présence de coudes sur le tubage diminue le tirage. Toutefois si des coudes doivent être utilisés, il faudra de préférence opter pour 2 fois 45° plutôt qu’une fois 90°.
L’arrivée d’air de combustion est essentielle au tirage:
Un foyer ouvert nécessite environ 300m3 d’air par heure, tandis qu’un foyer fermé n’en demande que 30 environ. Une hotte aspirante ou une VMC aspire plus d’air qu’une cheminée. Leur présence crée donc un tirage inversé entraînant la présence de fumée dans la pièce.Une arrivée d’air extérieur à proximité de l’appareil permettra une bonne combustion.
L’influence du vent:
Le tirage peut être perturbé par la présence de grands arbres, de falaises, de hauts immeubles. En principe, la solution sera de rallonger le conduit. Dans des circonstances extrêmes, un extracteur doit être installé. Un régulateur peut également stabiliser le tirage.
Le tirage, c’est de l’air chaud montant
Une forte température crée un fort tirage, une longueur et un diamètre de conduit adaptés à l’appareil assureront un fonctionnement optimal. Un tirage trop fort peut avoir pour conséquence une aspiration trop rapide de l’air chaud dans la cheminée. Un régulateur de tirage ou un “restricteur’ peut régler ce problème. La présence de plusieurs coudes sur le conduit réduit le tirage.
Qu’est-ce qu’un piège à calorie?
Les incendies qui ont pour origine un dysfonctionnement d’un appareil de chauffe et (ou) de ses conduits de raccordement et de fumée (cheminées à foyer ouvert ou fermé, inserts, poêles à bois) sont fréquents. Leurs conséquences sont, la plupart du temps, sévères, si elles ne provoquent pas des victimes.
Le non respect, lors de l’installation, des distances de sécurité ou écarts au feu (entre un matériau inflammable et un organe de l’installation tel qu’un conduit de fumée ou de raccordement).
Parmi les causes d’incendie les plus fréquentes, il peut y avoir le piège à calories, volume non ventilé dans lequel s’engouffre la chaleur.
Ses règles sont pourtant clairement précisées dans les NF-DTU 24.1 et 24.2, documents qui devraient guider tout professionnel digne de ce nom.
En général entre la théorie et la pratique les choses sont souvent plus compliquées qu’elles ne paraissent. Bon nombre d’installateurs, sans pour autant être laxistes, commettent des erreurs d’appréciation lourdes de conséquence.
L’installation d’un conduit de raccordement ou de fumée dans des maisons anciennes nécessite des investigations poussées, avant d’entreprendre certains travaux. Parfois, la conception initiale (traversées de planchers en bois, espaces creux non visitables…) rend la juste appréciation du danger difficile.
Sans aucun doute il faut appliquer une démarche d’analyse et d’évaluation des risques d’incendie.
- Les professionnels concernés par ce type d’installation ont-ils toutes les capacités et compétences ?
- Et qu’en est-il de ceux qui achètent et installent leur propre générateur de chaleur ?
- Ainsi que les conduits nécessaires, sur la base d’une simple notice de montage ?
Le client n’est pas en mesure d’analyser les risques d’incendie, ni de constater un piège à calories qui n’est pas conçu dans les règles de l’art