Contrôle
L’expertise technique
L’expert technique n’intervient pas pour un simple ramonage.
Il intervient pour du conseil, un diagnostic, de l’expertise ou un dysfonctionnement :
- Suite à un problème d’installation neuf ou rénové.
- Pour un doute sur la conformité de l’installation.
- Suite à un feu de cheminée (sinistre).
- Pour un changement de générateur de chaleur.
Au préalable à tous ces contrôles, un ramonage est nécessaire
- Pour avoir un conduit de fumée propre qui sert au passage de la caméra, de l’endoscope ou d’un fumigène qui servira à voir d’éventuelles fissures, fuites ou autres défauts non visible à l’oeil nu.
- Pour avoir les informations nécessaires à la quantité ou la qualité des résiduts de combustion, pour évaluer les éventuels dangers liés à ces résidus.
- Après avoir effectués tous ces contrôles, un rapport succinct ou complet doit être fourni. En fonction de ce qui est commandé par le client, l’assureur, le cabinet d’expertise, l’expert judiciaire (sapiteur) ou simplement pour connaître l’état du conduit de fumée.
- Le coût de l’intervention dépendra de la demande de contrôle et du matériel spécifique utilisé (caméra avec ou sans vidéo, photos, déprimomètre, testeur de CO ou CO², thermomètre éléctronique, accès en toiture avec mise en sécurité…).
L’expert technique, c’est aussi la protection des personnes, des biens et de l’environnement.
Contrôle caméra vidéo
Le contrôle caméra sert à visualiser toutes les parties non accessibles.
Contrôle de conformité
Le contrôle sert à :
- Eviter les dangers d’intoxication (CO)
- Protéger les personnes et les biens contre l’incendie
- Lutter contre la pollution atmosphérique
- Réduire les consommations de combustibles
Contrôle feu de cheminée
Après tout accident, sinistre, notamment feu de cheminée : contrôle du conduit.
Si le contrôle fait apparaître un défaut, le conduit doit être réhabilité ou remplacé.
Après exécution de travaux, le propriétaire ou l’utilisateur du conduit doit faire examiner celui-ci par une personne compétente ou tout autre homme de l’art, comme il est dit ci-dessus, avant remise en service.
Le Préfet de police peut interdire l’usage des conduits et appareils dans l’attente de leur remise en bon état d’utilisation lorsqu’ils sont la cause d’un danger grave ou lorsqu’un risque est décelé.
Les locataires ou occupants des locaux doivent être prévenus suffisamment à l’avance du passage des ramoneurs. Ils sont tenus de prendre toutes dispositions utiles pour permettre le ramonage des conduits.
Comment reconnaître un feu de cheminée ?
Pour un citoyen peu habitué à ce genre d’incident, il y a peu de repères. Pourtant, un bruit de ronflement , une chaleur plus dense, une odeur un peu acide et caractéristique se dégage. Des flammes ou des pétillements débouchent du conduits à l’extérieur. Plus de doute… c’est le feu de cheminée.
Fuir par un chemin de repli préparé à l’avance et appeler les pompiers, surtout ne raccrochez jamais ce sont eux qui doivent clore l’appel.
Fermer le tirage et faire sortir les occupants de la maison ou de l’appartement.
Composer le numéro 18 ou le 112 pour demander les sapeurs pompiers (cette action est souvent faite en premier….et le temps de l’appel laisse au feu l’avantage du tirage. La surchauffe engendrée par le feu de cheminée (jusqu’à 1 000 degrés dans le conduit) permet à la chaleur de propager l’incendie (par conduction, convection, rayonnement….) ainsi que les gaz pouvant trouver passage dans un conduit surchauffé et se fissurant. Il faut savoir que l’aluminium fond à 680 degrés et que la fonte à 1400 degrés selon le type de fonte). C’est pourquoi couper le tirage et mettre les occupants en sécurité sont les actions réflexes avant tout. Le temps d’effectuer ces actions doit rester très court. Quelques secondes…
Faire guider les secours par quelqu’un afin de diminuer le temps de trajet et de recherche de l’adresse. Pour cela penser à laisser votre téléphone au stationnaire sapeur pompier qui vous rappellera si problème.
Accueillir et diriger les secours vers le lieu du foyer et expliquer la situation.
Informer de la date du dernier ramonage et présenter le certificat avec le nom du technicien ramoneur. Les sapeurs pompiers s’assureront que dans chaque pièce et dans les combles, le feu n’a pas fait son chemin et risque de se propager par la suite.
Ils devront vous informer que le foyer ne doit pas être rallumé et qu’un technicien ramoneur devra venir effectuer un diagnostic et un ramonage (peut-être complémentaire).
Contrôles des conduits de fumée
De nombreuses normes sont venues modifier les habitudes françaises, tant au niveau des produits que de leurs mises en oeuvre.
- Les souches et accessoires des conduits de fumée tels qu’aspirateurs, mitres, mitrons doivent être vérifiés et remis en état si nécessaire.
- Vérification du bon état des conduits tubés ou chemisés comprenant un essai d’étanchéité tout les 3 ans à l’initiative du propriétaire.
- Avant tout raccordement d’un générateur sur un conduit de fumée, l’entreprise procède à la vérification de la compatibilité conduit/appareil.
Diagnostic
Le diagnostic doit permettre d’évaluer l’état d’un conduit existant avant utilisation.
Il comporte plusieurs étapes : nature, type, hauteur, section, débouché etc.
Le défaut de vacuité est la première cause d’accident dans le domaine de la fumisterie.
L’étanchéité évite les risques d’intoxication. Une des méthodes est l’essai fumigène.
Si le conduit existant ne satisfait pas à l’usage prévu une réhabilitation est nécessaire par chemisage ou tubage.
Tout tube présentant une fuite quelconque doit être déposé et remplacé entièrement.
Il est interdit d’exécuter une réparation du tubage.
D’une façon générale, c’est l’appareil qui doit s’adapter au conduit et non le contraire.
Formations
Dans les médias l’année 2014 est synonyme d’incertitude. Pourtant les artisans ramoneurs gardent le cap, plus que jamais attentifs à la qualité de leur travail, à leur savoir-faire et savoir-être et à la formation au sein de leur entreprise.
Le métier de ramoneur n’échappe pas à la modernisation qui passe nécessairement par la formation.
Ils ont décidé de prendre leur avenir en main, leur savoir et leur compétence pour être au fait de la réglementation, de la veille technologique. Fiers de leur métier, ils ont décidé d’en faire un METIER à part entière. Tous les plombiers, chauffagistes, électriciens, couvreurs ou tout autres métiers du bâtiment ou d’autres secteurs devront dorénavant pour exercer le métier de RAMONEUR bénéficier des pré-requis, de la loi Raffarin de 1996, entrée en application en 1998, c’est à dire :
> 3 années d’expérience
> d’une formation qualifiante sanctionnée par un diplôme de niveau V et non un titre.
Ce n’est pas un métier qui s’apprend par un clic sur internet et encore moins en quelques jours.
Il est bien connu que la loi française est faite pour être dévoyée, mais il en va de la sécurité des PERSONNES, des BIENS et de l’ENVIRONNEMENT .
Il ne suffit pas de posséder un hérisson, une échelle et une corde pour être RAMONEUR.
Le ramoneur d’aujourd’hui, connait la chimie, la stoechiométrie, la combustion, les DTU, les normes environnementales, la valeur de son travail. Il pratique le devoir de conseil dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité.
Il est plus que jamais IMPERATIF de rendre attentif l’utilisateur sur la nécessité de faire entretenir par un professionnel qualifié, son ou ses installations de chauffage. De considérer le RAMONAGE CHIMIQUE comme un complément aux ramonage mécanique.
Opérations effectuées par une entreprise qualifiée, habilitée à répondre aux exigences réglementaires et à délivrer le certificat de ramonage.